Identification
des Simca 1000
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Afin de déterminer
quel modèle de Simca 1000 est en vôtre possession, relever
les n° dans la série du type. Pour cela aidez-vous des schémas
ci-dessous. Le repère B est frappé à froid dans la
tôle, la plaque constructeur elle, qui reprends les n° de la
frappe B, est rivetée à l'emplacement A.
Muni de ces précieux renseignements, allez sur http://simca.rallye.free.fr/ rubrique> documentation/documentation technique " identification des Simca 1000 " et là vous saurez l'année et le type de vôtre voiture. |
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A=identification peinture d'origine de la caisse | B=emplacement du n° de serie |
La frappe à froid du n°
d'ordre dans la série du type se présente ainsi, du moins
sur une rallye 2 de 1973. La gravure est inversée pour quelle soit
lisible, si l'on se penche étant placé côté droit.
Les étoiles du Pentastar "enferment" le n° JC : le type Les 6 chiffres pour le n° d'ordre J : pour l'année, ici 1973 |
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Sur certaine voiture, jusque dans les années 1974/1975 un n° de caisse est frappé sur une plaque de tôle, elle-même soudée sur la partie supérieure de la jupe arrière (repère C) Ce n° appelé aussi n° d'enchaînement servait à la gestion de la caisse sur les chaînes de montage, il n'a aucune utilité administrative. | |
Evolution
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Dés que l'on parle d'évolution
chez Simca, il faut être prudent. Certaines modifications étant
apportées en cours d'année, des véhicules ayant étés
montés avec des stocks des modèles antérieurs. Quasiment
tous les ouvrages consultés contiennent des petites erreurs, même
les connaisseurs reconnut, n'ont de leurs propres aveux, de certitudes. Ce qui suit n'est qu'un survol rapide des évolutions visibles de carrosseries, une synthèse de ce qui a été publié. Schématiquement, il y a trois type de caisse facilement identifiable : Début de fabrication > année 1968, Millésime 1969> année 1976 Millésime 1977> fin de fabrication |
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1er modèle : clignotants sur la face avant, phare diamètre 160, le capot a 2 nervures | |
1er modèle : le pavillon a 3 nervures, les feux sont ronds, l'éclairage de plaque est situé sous le loquet d'ouverture du capot, qui restera le même jusqu'à la fin du millésime 1975 | |
2eme
evolution
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2eme modèle, la face avant
n'est plus plate, on voit très bien le " dessin " Les clignotants sont rejetés sur les ailes |
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Vue arrière du 2eme modèle, seul changement significatif, les feux sont trapézoïdaux | |
La face avant d'une rallye
2, la tôle avec l'entrée du radiateur, seul différence
avec le reste de la gamme de la 2eme génération
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En 1976 toute la gamme reçoit
une jupe arrière avec des orifices d'évacuation d'air,ici
un modèle 77, mais la jupe est la même
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Les rallye 2 du millésime
1976 arborent un béquet arrière
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Ce qui nécessite un capot ajouré |
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3eme
évolution
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Le millésime 77 voit
apparaître une calandre à phares rectangulaires, le capot
avant gagne une nervure centrale, le pavillon n'en a plus que deux
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La jupe arrière n'a plus le trou de l'éclairage de plaque, car c'est le par-choc qui en reçoit deux | |
-Qu'est-ce qu'une Rallye2 demandait un internaute
très récemment sur le forum de http://simca.rallye.free.fr/.
-Dans les années 80, suite
à un choc arrière, il m'est arrivé de donner à
réparer, à mon carrossier une Rallye2 de 1978. J'ai retrouvé
ma voiture réparée avec une jupe arrière des modèles
antérieurs, c'est à dire avec le trou central pour l'éclairage
de plaque, alors qu'à partir du millésime 1977, l'éclairage
se situait sur le par-choc. Personne n'a, je pense, été
offusqué du fait que la pièce ne correspondait pas au modèle,
c'était toujours une Rallye2 -Par ailleurs il faut avoir en
tête deux aspects : -Une 1000 Rallye2 n'est qu'une
évolution de la Simca 1000 de base de 1962. A titre d'exemple qui
saurait dire combien de pièces de carrosserie sont différentes
entre une Rallye 2 et le reste des Simca 1000? Quatre, eh oui !!! -La Rallye2 a été
produite entre 1973 et 1977 à plusieurs milliers d'exemplaires,
sans avoir de chiffres très précis, alors que les 1000 Rallye3
ont été produites, elles, qu'à 1003 exemplaires,
ni plus ni moins. -Pour les Rallye3 l'affaire est totalement différente, produite à 1000 exemplaires dûment numérotés, plus les 3 modèles de présérie (Bleu, Rouge, Blanc) leur petit nombre en fait des voitures rares qu'il est tentant de reconstituer pour dégager un bénéfice substantiel. A tel point que certain pensent que les copies sont plus nombreuses que les originaux. D'où l'intérêt du recensement des 1000 Rallye3 -Peut-on refaire une Rallye3,
suite à un choc par exemple ? L'affaire est difficile, si l'on
se rappelle qu'une Rallye3 doit avoir un numéro frappé à
froid qui doit être : S1ND2 8P XXXXXX, une carte grise avec le numéro
correspondant, une date de 1er mise en service en adéquation avec
la série et une plaque numérotée de 001 à
1000 avec le nom du premier propriétaire. -Plus complexe le cas des Rallye3 de compétition, qui était, je le rappelle, la destination première de ce modèle. Il est évident que la course demande parfois que les voitures soient préparées et affûtées. Si un train avant triangulé, des roues larges, voir une injection apporte une meilleure compétitivité, c'est normal qu'on les retrouve sur une Rallye3 de course, mais c'est aussi une préparation que l'on trouve sur une 1000 Rallye de course. Dans ce cas précis où se trouve la différence entre ces voitures ? La carte grise ? Le bon numéro d'identification? -La vérité est, je pense, entre les deux, c'est à dire une Rallye3 doit être conforme aux prescriptions du groupe 1 de l'époque. C'est d'ailleurs dans cette catégorie quelles se sont le plus illustrées. Le bureau d'étude et le service compétitions de Simca avait agit dans ce sens. La Rallye3 est issue de la Rallye2 kitée homologuée en groupe 2. Il apparaissait évident que l'évolution de la voiture devait être limitée. -Au final, ma conviction est que le maximum de modifications admissibles sur une Rallye3 doit être celles qui régissait le groupe 1(*). Bien entendu ceci n'est que mon avis, les débats sont ouverts. Il est certain qu'il y aura toujours des personnes désireuses de repousser les limites, afin de " caser " une voiture au pedigree incertain.
Janvier 2008 (*) C'est à dire pas de modification de carrosserie (visibles tout au moins) une préparation discrète (pas d'injection)
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